La Vallée de la Semois est labellisée « Parc national » !
Une nouvelle historique est tombée le 9 décembre dernier : la Vallée de la Semois a été désignée Parc national. C’est la première fois que la Région wallonne se dote de ce type d’espace naturel remarquable. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie.
Un Parc national, pour quoi faire ?
Le rôle d’un Parc national est de protéger et développer le patrimoine naturel, et de le mettre en valeur au travers d’activités de tourisme durable.
La Commune de Paliseul figure en partie dans le territoire du Parc qui s’étend sur près de 29.000 ha, aux côtés des Communes ardennaises et gaumaises de Bertrix, Bouillon, Chiny, Florenville, Herbeumont, Tintigny et Vresse-sur-Semois. D’autres partenaires locaux ont aussi participé activement à l’élaboration du projet : les gestionnaires des cours d’eau, de la forêt et de la filière bois, les opérateurs touristiques, les associations de promotion de la nature, de la chasse et de la pêche, les acteurs économiques et culturels. Ce sont les Parcs naturels de l’Ardenne méridionale et de Gaume qui ont piloté le projet. C’est maintenant au tour de la Fondation du Parc national de la Vallée de la Semois de reprendre le flambeau.
Quant aux habitants, ils ont été invités à des consultations citoyennes pour exprimer leurs craintes et leurs enthousiasmes éventuels. D’autres consultations seront organisées prochainement pour détailler les objectifs et les actions du Parc. Un Comité citoyen sera mis en place.
Actuellement, suite à un appel à candidatures, une nouvelle équipe est en voie de recrutement pour mettre en œuvre les nombreuses actions prévues en matière de protection, restauration et développement de la biodiversité, des espèces emblématiques et de leurs habitats naturels, de la qualité biologique de la Semois, des pratiques durables en forêt, du patrimoine paysager, culturel et bâti. Le Parc vise également à développer le tourisme durable, la mobilité et l’accessibilité, et à promouvoir des actions de sensibilisation.
Les résidents devraient bénéficier non seulement d’un environnement préservé et de l’amélioration des infrastructures et des services, mais également des retombées économiques et sociales liées au développement d’un écotourisme de qualité.
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Le territoire du Parc national, en quelques chiffres-clés
Une superficie de près de 29.000 hectares :
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